octobre 2024
Lors du vernissage, Monsieur le Maire Patrick de Carolis, les Élues Paule Birot-Valon et Claire de Causans, la scénographe Elisabeth Heil, la Directrice du Centre d’Art Kleisassen, Monika Ebertowski, sont venus découvrir l’exposition.
Photo Frédéric Bonnet Hélios films production
Visite de jeunes élèves qui apprenent l’allemand et visite commentée par Bernd Baldus. CLiquez sur ce lien :
https://stch-arles.com/college-saint-charles-et-arles-gallery-une-rencontre-artistique-et-linguistique-enrichissante/
Bernd Baldus
Tout le monde connaît des moments de blues, quand la vie est à la fois douce et aigre. L’univers musical du blues reflète bien ces états émotionnels. Bernd Baldus, à la fois peintre, graphiste et musicien, a développé à partir de cette musique, un vocabulaire visuel unique qui est devenu sa marque de fabrique. Ses sujets émergent généralement d’un fond bleu, bleu-noir ou noir : musiciens, danseurs, personnes connues ou inconnues dans leur vie quotidienne, parfois même des animaux.
L’absence d’illusion spatiale, de 3 dimensions, ramène à l’essentiel et concentre le regard sur les personnages représentés. Il aime également capter les impressions fugaces d’endroits ensoleillés en pleine nature ou au cœur des villes.
Bernd Baldus est né en 1954 à Bad Marienberg (Westerwald) et a étudié à l’école d’art de Wiesbaden. Depuis 1987, il entretient des liens étroits avec le Centre d’Art de Kleinsassen, où il dirige des cours sur l’art, la peinture et les techniques de gravure. Il vit et travaille à Steinwand, près de Kleinsassen.
Qui n’aspire pas à savourer des moments d’insouciance ? À vivre et rêver des journées ensoleillées ?
Michael Schuster capture de tels moments avec son appareil photo ou récupère des photos de scènes de rue, d’enfants qui jouent, de personnes en mouvement. Mais les photographies ne sont que le point de départ de sa démarche artistique. En effet, il y intègre des feuilles d’automne de sycomores qu’il ramasse lui-même. Son œuvre reflète la légèreté de l’être. Il ne se passe rien d’inquiétant et tout s’attarde dans la banalité, condensant de manière contemplative les moments ou le présent se mêle au passé.
Le matériau est approprié : le feuillage a été dépouillé de sa mortalité même et mène désormais une nouvelle existence. La structure des feuilles imprègne les détails intérieurs des motifs que l’artiste assemble de manière fragmentaire sur du papier blanc, comme si ses tableaux étaient superposés au soleil le plus brillant.
Michael Schuster est né en 1963 à Mannheim. Il a étudié la communication visuelle à l’université des sciences appliquées de Mannheim, puis les beaux-arts à l’Académie des beaux-arts de Mannheim. Michael Schuster a exposé à la Kunststation en 2022 et entretient depuis lors des relations cordiales avec le Centre d’Art. Il vit et travaille à Berlin.
Parfois la communion avec la nature peut se transformer en une expérience bouleversante et émouvante. Imprimant dans notre cerveau des impressions et moments inoubliables.
Le peintre Alexander Zyzik est fasciné par ces impressions : le déferlement de la vague en bord de mer, l’éclat du soleil à la surface de l’eau, le spectacle baroque des couleurs dans un ciel couvert, l’aura mystérieuse des forêts profondes, le chatoiement de la lumière, la grandeur des vieux arbres. L’artiste conserve en lui le lieu et le moment de l’expérience offerte dans la nature pour lui donner secondairement une forme picturale. En effet, ses œuvres ne naissent pas en plein air mais dans son atelier et ne doivent pas être considérées comme des restitutions réalistes. Bien au contraire, Alexander Zyzik crée un monde pictural bien à lui dans lequel il transcende le visible et le concret en travaillant sur l’intangible.
Alexander Zyzik, né en 1964 à Katowice, en Pologne, a étudié les beaux-arts et la peinture à la Gesamthochschule Kassel (aujourd’hui Université de Kassel) de 1987 à 1993. Il travaille en free-lance à la Kunststation. Il enseigne entre autres la peinture à la Freie Kunstschule [École d’art]. Depuis 1993, il vit et travaille à Ehrenberg-Wüstensachsen, près de Kleinsassen. © Alexander Zyzik et VG Bild Kunst, Bonn
Savourer l’instant : Veronika Zyzik défie l’éphémère en capturant l’instant avec du papier et un pinceau. Pendant la crise de Corona, elle a eu le temps de faire de longues promenades dans les bois. Elle observait avec fascination les oiseaux et leurs capacités de vol, appréciant leurs gazouillis animés. De même, depuis la fenêtre de son atelier d’artiste, elle étudie attentivement le mouvement des oiseaux sur les arbres et les toits avoisinants. C’est ainsi que l’idée de peindre des oiseaux est née, malgré ou à cause du rythme insensé auquel ils se déplacent, un rythme complètement différent de celui des humains. Des croquis et des aquarelles rapides et sur le vif ont motivé l’artiste à s’engager dans ce travail de plus en plus intensément. Il en résulte une abondance d’images dynamiques et picturales de ces créatures à plumes aux mouvements rapides.
Veronika Zyzik, née en 1965 à Rybnik, en Pologne, a étudié à la Gesamthochschule Kassel (aujourd’hui Université de Kassel) de 1987 à 1993. Professeur de dessin et de peinture depuis 1994, elle travaille en free-lance à la Kunststation Kleinsassen depuis 1997. En 2009, elle a ouvert la Freie Kunstschule [École ouverte d’art] à la Kunststation. Elle vit et travaille à Ehrenberg-Wüstensachsen, près de Kleinsassen. © Veronika Zyzik et VG Bild Kunst, Bonn
avril - mai 2024
Karine Patte et Bruno Saut
pour le Festival du dessin 2024 à Arles
Pastels et craies de Karine Patte
Aquarelles et acryliques de Bruno Saut
Au commencement c’est une rencontre ou plutôt des retrouvailles. Celles du corps avec l’eau vive et musclée, le sel sur la peau, l’étourdissement quand, rossé, on regagne le sable ferme, les sensations éperdues de l’enfance. Sous la ligne de flottaison, la couleur de l’eau en verre dépoli, ce vert si lent m’hypnotise. Plus encore, à présent sur le sable, je scrute cette ligne fragile au sommet de la vague, qui se pare d’une gemme émeraude, je scrute le moment où transparaît dans la lumière cette lame qui, en s’arrondissant se fait écume vaporeuse et sonore. Cet instant fugace monopolise mon attention. En photographiant, filmant les mouvements réguliers aussi implacables, que métronomiques je découvre une danse, magique, d’apparitions et de disparitions, en tous sens dont la saisie est quasi impossible : répétition, dispersion, concentration. Cette vague inaugurale est un appel sans cesse renouvelé, celui de la mer. Les vagues ont pris possession de mon univers intérieur.
Mal de mer…
Robustes et fragiles, violentes ou caressantes, elles ont tracé mon chemin de mer et son cortège de mémoire, elles ont orienté mes lectures, m’ont emportée dans ces voyages au long cours des premiers découvreurs, enfermée au phare d’Armen, ont exhumé les souvenirs. Grâce à elles, j’explore la puissance onirique des tout petits formats. Les minuscules concentrent la nécessité du trait juste et absorbe celui qui regarde dans le même faisceau de réduction de focale. Papier et pastel tendre, pigments dans leur plus simple appareil, renouent avec une forme de frugalité. Fragilité partagée du support et du modèle… la mer d’allure si invincible pourtant si malmenée, polluée par nos indigences, mais toujours la source d’inspiration et de voyages immobiles.
Article du 17 avril 2023 sur les peintures de Karine Patte
Vagues vagues : une cinquantaine d’œuvres, pastels, craies, aquarelles support toile et papiers à découvrir.
septembre 2022
Bruno SAUT
Bruno Saut nous invite à découvrir son monde imaginaire à travers l’exposition d’une vingtaine des ses toiles.
L’exposition présente quelques peintures de sa série des Entrelacs, une technique de superposition par aquarelle mais aussi des Révélations , sujétions figuratives (paysages, feuilles, glands, faunes, mollusques…).
Comme il se plait à l’expliquer : « De cacophonies je peux entendre des mélodies, de borborygmes viennent des onomatopées puis des mots, des phrases voire des idées. »
Une recherche originale, sensible et délicate.
Vernissage le samedi 17 septembre à partir de 18 heures
octobre 2022
Nicola PAGALLO
D’improbables (improbables vraiment ?) portes de temples (consacrés à quels cultes ?) sans linteaux ouvrent sur un infini qui peut être apaisant ou inquiétant. Fresquiste et muraliste autant que peintre de chevalet et graveur, mais aussi écrivain, Nicola Pagallo est un « pictographiste ».Si la main est parfois susceptible de dépasser la pensée ou même de la réduire à néant, il est autant un peintre de l’intention que de l’impulsion.
Georges Flangakis
09 août 2022
Vernissage le samedi 22 octobre à partir de 17 heures
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